Pendant les périodes de confinement liées à l’épidémie de la COVID-19, l’enseignement à distance s’est organisé sous de nouvelles formes d’enseignement numérique. D’une part, le monde de l’enseignement ne semblait pas préparé à cette situation, d’autre part, les enseignants et les élèves n’ont eu d’autre choix que d’emboîter le pas accéléré du virage numérique.
L’objectif de ce mémoire de Master est de partager les expériences et d’identifier les difficultés rencontrées par des enseignants de l’enseignement secondaire du Limbourg lors de l’utilisation d’outils d’apprentissage numériques. Trois thèmes sont abordés : les compétences, la formation et le soutien. En se basant sur des entretiens semi-structurés organisés en ligne avec cinq groupes de discussion, une étude descriptive offre un aperçu des parcours et des réflexions de 59 enseignants et coordinateurs TIC. Le principe de l’enquête appréciative et la méthode d’analyse interprétative phénoménologique sont appliqués dans le présent travail.
Les enseignants considèrent qu’il est utile d’intégrer les TIC dans les cours, à condition qu’elles apportent une valeur ajoutée. Cette intégration peut être entravée par un manque d’intérêt ainsi que par une contrainte de temps et une charge de travail plus importantes. Certains enseignants ont les compétences nécessaires à l’intégration des TIC, alors que d’autres ne les possèdent pas. Il est néanmoins possible d’améliorer le soutien offert aux enseignants en termes d’intégration des TIC. En outre, les enseignants estiment que mettre l’accent sur des outils spécifiques à une matière plutôt que sur des outils généraux apporterait davantage de plus-value aux formations destinées aux enseignants. Enfin, les formations continues ne sont pas suffisamment adaptées aux besoins de l’enseignant.
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